Rechercher dans ce blog

mercredi 30 juillet 2014

Kiev fait tout pour empêcher l’enquête objective sur le crash du Boeing



Les actions de Kiev privent les experts internationaux de la possibilité de mener une enquête objective sur les raisons du crash du Boeing malaisien. L’opération militaire des forces ukrainiennes dans la zone de la tragédie est contraire aux dispositions de l’ONU du 21 juillet dernier. Quant aux « fuites » des informations sur le déchiffrement préliminaire des boîtes noires, elles nuisent à l’avancement de l’enquête.

Cela fait deux semaines que l’avion malaisien s’est crashé en Ukraine, mais les experts internationaux n’ont toujours pas pu accéder au lieu de la catastrophe. Les experts de l’OSCE des Pays-Bas et d’Autriche, qui travaillent sur place, partent vers la zone du crash quotidiennement, mais ils reviennent souvent avec rien. Les experts n’arrivent par à accéder au lieu de la tragédie, car l’armée ukrainienne y mène des actions militaires actives. Malgré les promesses du président d’Ukraine Petr Porochenko d’arrêter le feu dans le rayon de 40 km du crash et de ne pas perturber le travail des experts, les forces de l’ordre en ont décidé autrement. Les militaires ukrainiens ont déclaré leur volonté de prendre la zone sous leur contrôle, utilisant dans ce but l’artillerie lourde. C'est une violation directe de la résolution 2166 de l'ONU. L’enquête risque donc de prendre beaucoup plus de temps, et il est de plus en plus difficile de déterminer les détails et les circonstances du crash, sans parler de l’identification des victimes qui n’ont pas encore été identifiées.

En même temps, Kiev n’est pas intéressé de mener une enquête objective. Les données des moyens de contrôle ukrainiens n’ont toujours pas été rendues publics, ni transmis aux experts. Les discussions du contrôleur aérien avec les pilotes de l’avion ont été classées secrètes à la demande des autorités ukrainiennes. Et les États-Unis ne sont pas pressés de transmettre aux médias et aux spécialistes internationaux l’information qui vient de leurs satellites, a souligné le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.